Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Qeryn's revival
14 novembre 2010

On est nés, on a grandi ensemble dans les jardins d'une sous-préfecture...

Snifrl.
P**** de sentiment de solitude tout pourri.
Pas physiquement (quoique, si, comme ça fait un petit moment que je suis célibataire, je commence à être en manque de câlins. Quelqu'un qui te prends dans tes bras, juste comme ça. Puis il y a des aventures passées qui me manquent aussi. Tsss. C'est compliqué, tout ça) ...
Mais surtout, mentalement.

Je lis les blogs des autres. Mes "anciennes" connaissances. J'ai l'impression de les avoir perdu pour de bon, de ne plus rien avoir en commun avec eux. Et pourtant, j'ai reçu un message ce week-end, trop tard certes mais un message quand même, me demandant si j'étais dispo pour une soirée.

Orgames, tout ça. Ca a été mon point de repère pendant tant de mois, tant d'années, même. Mais ces derniers temps, ça a été le théâtre de beaucoup de douleurs, d'incompréhensions, de déceptions. "Je grandis, l'amour aussi"

Je me demande parfois si le vrai fond de ma personne (celui que je tente d'exposer ici) intéresse les gens. Les remarques comme quoi je devrais arrêter de réfléchir, d'écrire trop compliqué, d'avoir un passé trouble, je les ai encore au travers de la gorge. J'aimerais juste qu'on m'accepte comme je suis... Si peu en sont capables. Pourquoi? Pourquoi est-ce toujours à moi de me mettre au niveau des gens, de relativiser, de me mettre de côté pour établir des liens? Non pas que je le regrette, mais je crois que j'en ai trop fait, pour pas grand chose au final de positif, surtout pour récolter beaucoup d'emmerdes.

Les gens ne voient que l'extérieur. Depuis toute petite on n'arrête pas soit de m'encenser parce que j'ai trois ans d'avance "tu dois être très intelligente!" tu parles, comme si ça m'aidait à affronter la vie), soit de me dénigrer ("pfff, c'est une intello qui aime se mettre au premier rang en cours" ou plus récemment "ça y est elle est repartie avec ses phrases philosophiques" bah quoi, je mettais juste une réflexion générale qui découlait du dialogue... Non? Ca ne vous arrive pas de réfléchir parfois, d'avoir des idées spontanées comme ça? Ah non? Bah je ferme ma gueule alors ça m'apprendra). Je m'y suis habituée, j'essaie de vivre avec moi-même parce que la vie, ça marche comme ça, les gens vont et viennent, et ne t'apportent rien si toi tu attends trop d'eux. Parce que les gens qui sont en attente de la lumière des gens pour éclairer leur vie ne font que l'absorber et ne voient même pas que les gens ont épuisé toute leur batterie pour eux.

Mais il y a des fois, j'aimerais hurler, j'aimerais que le monde arrête de courir et de regarder son nombril, j'aimerais que les gens fassent preuve au moins de respect à défaut de compréhension de l'autre. C'est pourtant pas compliqué non? Pourtant ça a l'air. Est-ce une question d'éducation? D'intelligence? De tournure d'esprit? Pourquoi est-ce que je suis considérée comme un être incompréhensible dès que je me montre? Alors je me cache, j'attends la personne qui saura me voir pour me révéler vraiment. Car se révéler à n'importe qui, c'est fatal. J'en ai encore eu la preuve cet été. Je n'arrive plus à faire confiance. Pathétique.

Je rêve de craquer, de crier, de hurler et que le monde sorte de sa torpeur et comprenne enfin. Cependant j'ai aussi appris que les cris et les larmes ne servent à rien. Ils n'ont jamais changé mon père. Ils n'ont jamais empêché l'amour de partir. Ils ne sont bons que dans les rêves.

Je suis en train de pleurer seule dans ma chambre et en train de me débattre pour faire de la musique. Mais rien à faire, je n'arrive pas à travailler ici. Trop de choses, je suppose, trop de douleurs, trop de passé, trop de gens. Rien que d'y penser, j'ai peur, je me bloque. Il faut que je trouve une solution. Une solution pour me sortir de moi, pour affronter mes émotions, pour oser m'exprimer, pour me reconnecter à mes sentiments.

D'aucuns diraient que rien ne va jamais dans ma vie, mais je dirais que je suis juste en perpétuel travail sur moi. C'est beaucoup mieux qu'avant mais ...

Mais.

Mais ça n'empêche pas le cours des choses, et je suis toujours aussi seule. Et tant pis pour ma gueule, allais-je dire. Je suis forte, et heureusement, sinon je crèverais écrasée par le poids de mes questions et les roues des autres. Le pire c'est qu'il y a plein de gens qui voudraient se rapprocher de moi, mais je n'arrive pas à accrocher avec eux. C'est ainsi. Et si j'allais travailler en attendant?

Ca au moins, ce serait constructif.

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Ho ho! j'ai une idée toute simple, oublier ta différence...
Qeryn's revival
Publicité
Qeryn's revival
Publicité